Selon que l’on estime être le propriétaire de son corps ou son usufruitier, il en résulte un certain nombre de droits fondamentaux tel que celui de pouvoir mettre fi n à ses jours. Mais le suicide peut-il être réellement considéré comme un acte raisonnable ? La personne déprimée ou souffrante est-elle en mesure de décider pour elle-même d’un acte irréversible et tellement lourd de conséquences pour la société ? D’autant plus que le suicide, s’il apparaît toujours comme un choix éminemment intime, se révèle aussi comme un fait sociologique, influencé par un contexte et un environnement général. Comment circonscrire cette évolution possible du droit en respectant une éthique ?
31-Jan
Internet
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L'Aubette
Les intervenants
Jean-Luc ROMERO
Président de l’ADMD, conseiller régional d’Île-de-France, adjoint à la mairie du 12e arrondissement de Paris