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Anne-Sophie LAPOINTE

Ancienne présidente de l’association VML (Vaincre les Maladies Lysosomales), membre du CA de VML, d’Eurordis, de L’Alliance Maladies Rares, de Maladies Rares Info Services et du Codeem, membre du Comité d’Ethique de l’INSERM, auteure.
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Biographie

Anne-Sophie Lapointe a eu deux enfants atteints de la maladie de Hunter. Après un diagnostic en 1998, elle a rejoint l'association Vaincre les Maladies Lysosomales (VML) dont elle a assuré la présidence durant 6 ans. Elle s'est investie dans le champ des maladies rares qui englobent 6000-8000 maladies.

Elle est membre du conseil d'administration de VML, d'Eurordis (Fédération européenne des maladies rares, 761 associations), de l'Alliance Maladies Rares, de Maladies Rares Info Services et du Codeem (Comité de déontovigilance du Leem, les entreprises du médicament).

Son parcours de vie l'a amenée à réfléchir aux questions éthiques du début de vie jusqu'à la fin de vie. La question du choix et de l'aide au discernement a motivé sa volonté d'approfondir le sujet de la place de la personne malade et des associations dans la recherche et dans le soin.

Anne-Sophie Lapointe est titulaire d'une thèse en bioéthique, d'un master 2 de recherche en éthique sur le traitement de la douleur chronique par les techniques complémentaires et d'une maitrise en sciences économiques. Elle est également membre du Comité d'Éthique de l'Inserm depuis 2013.

Anne-Sophie Lapointe est chargée de mission pour la filière de santé maladies rares AnDDI-Rares qui concerne les pathologies avec anomalies du développement et la foetopathologie. Son domaine d'expertise comprend le travail avec les associations de patients, la question des données et les liens à construire avec les partenaires européens et internationaux.

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Bibliographie

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Interventions

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PRODUIRE OU SE REPRODUIRE ?

Soigner les embryons plutôt que de les détruire

Le don de mitochondries ou le recours à CRISPR-Cas9 vont permettre de soigner les embryons. Jusqu'ici, lorsqu'un embryon était affecté d'une anomalie pathologique, il était écarté. Soigner vaut manifestement mieux que détruire et si on pense aux attentes des familles de patients et aux devoirs de bienfaisance et d’équité que nous avons vis-à-vis d'elles, on ne peut que s'en réjouir. Toutefois, pour y parvenir, des recherches sur l'embryon doivent être menées, qui soulèvent la question du statut de l’embryon humain, situé quelque part entre les choses et les personnes. Si le droit a tranché cette question, il n’en reste pas moins que, dans l’imaginaire collectif, l’embryon humain revêt une sorte de sacralité laïque : on ne peut pas en faire n’importe quoi. Les problématiques éthiques sont ici très importantes et le débat tel qu’il a lieu dans différents pays, particulièrement en France et en Suisse, est de nature à nous éclairer sur l’usage du diagnostic préimplantatoire et sur les thérapies géniques.
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PRODUIRE OU SE REPRODUIRE ?

Révision de la loi "Bioéthique" en 2018 ce qui pourrait changer

Le CCNE, créé en 1983 par François Mitterrand après la naissance du premier « BB éprouvette » a pour mission de donner des avis sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevées par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé et notamment sur l’évolution de la loi dite de Bioéthique qui est révisée tous les 7 ans. Sa dernière révision date de 2011. Le législateur va donc organiser le débat dans le pays tout au long de l’année 2018. Animée par l’actuel Président du CCNE, cette table ronde prend donc une acuité particulière. Il s’agit d’abord de savoir comment se passe une telle révision de la loi, qui a son mot à dire et comment on concilie, dans notre société multiculturelle, des opinions parfois fort divergentes. Ce travail est pourtant fondamental, aux limites entre la sociologie, l’anthropologie, la philosophie et les grands équilibres sociétaux de notre pays. On ne pourrait pas parler de démocratie s’il n’avait pas lieu dans de bonnes conditions pour que chacun puisse s’approprier les nouvelles règles, bien sûr provisoires, en matière de bioéthique. Cette table ronde pourrait donc aussi s’intituler : Comment, en France, s’écrit le monde de demain.
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